Textes

PROLOGUE

Au commencement était le monde des esprits. Chymères, Elfes, Ogres, Licornes peuplaient la terre, encore juvénile.
Puis l’homme apparut. Il s’efforça de vivre en harmonie au sein des forces de la Nature, communiquant avec les êtres spirituels grâce aux Medyans.
Les Medyans étaient constitués d’élus parmi les êtres humains capables de voir l’invisible. Ils établissaient le lien avec les Esprits, dans une communion paisible où chacun vivait en pleine lumière au contact des éléments fondamentaux de la planète.
Mais, l’homme se multiplia et avec la multitude vint le déni.
Il cessa de croire et par la guerre, s’inventa des Dieux.
Il abjura les serments le liant à la Terre, et renia le peuple des Esprits.
Par dessus tout, il commença à pourchasser les derniers représentants des Medyans, afin de détruire ce qui le reliait au croyances ancestrales devenues hérésies.
Durant des millénaires, les hommes brûlèrent, exécutèrent , noyèrent , ce qu’ils nommaient désormais : sorcières, magiciens, sirènes, circés…jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une : l’ultime héritière de la lignée des Medyans : Annahëlle.
Ainsi, débute notre histoire ! L’ère médiévale humaine.

Annahëlle, après des années passées à fuir les « chasseurs de sorcières », se réfugia en un lieu où les dernières Chymères survivaient encore, frappées d’une malédiction les reliant aux ténèbres depuis l’éradication des Medyans…
Enceinte, Annahëlle avait échappé au massacre de sa famille et de son compagnon, et se réfugia au bord d’un ruisseau au fond d’une épaisse forêt loin de toute civilisation. Elle mourut en donnant vie à son enfant, ce qui attrista profondément l’esprit de la forêt. Ce dernier écarta ses ombrages afin de guider un fermier égaré qui recueilli et adopta le nouveau né.
Nul ne sait ce qu’il advint d’eux.
23 ans plus tard, les Chymères prisonnières, continuent de tourmenter chaque humain traversant ces bois. Les envoûtant afin de voler leurs âmes et assouvir leur vengeance spectrale…

MÉFIE-TOI DE TES CHIMÈRES

Il est des heures
Dans la douleur
Où le conteur ouvre son cœur

Il est des peurs
Dont la noirceur
Rudoie nos instants de douceur
Dans ces matins sans soir 

Je t’insufflerai l’espoir
Je me ferai complice
Pour chasser tes maléfices
Alors…

Méfie-toi de tes chimères
Elles sont d’habiles promesses
Profitant de tes prières
Elles entaillent tes faiblesses
Méfie-toi de tes chimères
Elles conduisent à la détresse
A trop rêver l’on se perd
A trop rêver l’on se blesse

Quand tout s’efface
Et te menace
Tu dois retrouver ton audace

L’incertitude
La solitude
Ne sont que de faux interludes

Dans ces matins sans soir
Je t’insufflerai l’espoir
J'abattrai ton effroi
Pour te redonner la foi
Alors...

Méfie-toi de tes chimères
Je me plais dans leur ivresse
Elles sont d'habiles promesses
Profitant de tes prières
Leur instant est éphémère
Elles entaillent tes faiblesses
Méfie-toi de tes chimères
Elles me mènent à l'allégresse
Elles sont d’habiles promesses
Profitant de tes prières
Elles entaillent tes faiblesses
Elles entaillent mes faiblesses

FANTASME
Emphase… Extase… Fantasme…
Emphase… Extase… Fantasme…
Emphase… Extase… Fantasme…

Dans la brume ésotérique
Sur ta chair glisse l’énigme
Viens et suis ce paradigme
Que ton cœur soit angélique

Abandonne toi aux chimères
L’illusion est éphémère
Que tes visions se déchaînent
Que ton âme t’entraîne

Je suis ton fantasme
Le revers de ta conscience
Décimons la science
Toi et moi en emphase
Je suis ton fantasme
Ton fantasme….

Emphase… Extase… Fantasme…
Emphase… Extase… Fantasme…
Emphase… Extase… Fantasme…

Miraculeux crépuscule
Tout est fait de particules
La nature est saisissante
La magie ensorcelante

Comme le charme est envoûtant
Mystifions le tellurique
Langoureux et excitant
Passion féerique

Je suis ton fantasme
Le revers de ta conscience
Décimons la science
Toi et moi en emphase
Je suis ton fantasme
Ton fantasme….

Je suis ton fantasme
Le revers de ta conscience
Décimons la science
Toi et moi en emphase
Je suis ton fantasme
Ton fantasme….

Dans le pli sinueux de ta conscience
Mon appel est frénétique
Insufflant sa bienveillance
Invitation chimérique
Au voyage de ta romance

Refrain

PANTIN DE CHAIR
Jolie poupée de porcelaine
Figurine éveillée sans pensée
Dans mes bras tu deviens comédienne
Pour jouer dans la scène annoncée

N'ai pas peur d'écouter ma voix
Je suis égérie dans ce mensonge
Le reflet de ton âme aux abois
Disparaît au profit de ton songe

Ton songe, ton songe, ton songe,

La vie n'est qu'une mascarade
 La mort n'est plus qu'un sentiment
Le corps et l'esprit se dégradent
Pauvre pantin d'agrément

La vie s'alourdie et s'efface
La mort te réclame et t'enlace
Son ombre doucement se resserre
T'enfermant, mon pantin de chair

Le miroir te renvoie l'image
Aux contours empreint de nostalgie
Regard égaré sur les mirages
Dévoilant ta nouvelle effigie

Sous mon pinceau tout se compose
Apprécie l'éclat dans la psyché
Somptueuse est ta métamorphose
Promesse d'une fascinante soirée 

Une fascinante soirée, une fascinante soirée, 

La vie n'est qu'une mascarade
La mort n'est plus qu'un sentiment
Le corps et l'esprit se dégradent
Pauvre pantin d'agrément

La vie s’alourdit et trépasse
La mort te réclame et t'enlace
Son ombre doucement se resserre
T'enfermant, mon pantin de chair

Dommage
Que tout se maquillage
Ne soit que gaspillage
Pour ton dernier passage...

Refrain  

SUIS MA CADENCE

Profond et long rêve endormi
Je suis l’auteur de tes envies
Rongée, troublée par l’insomnie
Fantaisie

La mélodie fait son office
Et tu t'envoles dans ses prémisses
Sur l'innocence l'attrait agit
Sur ton esprit

Quelle est cette indécision
Tourmentant mes émotions

L'instant divin fort et sublime
Vient t'enlacer dans ses abîmes
Ma volonté en toi s'immisce
Tentatrice

Perdue dans l'enchantement
Je chavire aveuglément

Détournons les apparences
Célébrons la décadence
Découvrons l’extravagance
Dans l'indécence
L'oubli des sens
Suis ma cadence
Je suis ta cadence

Ton corps t'exhorte à mes caresses
Et dans mes bras tu es pécheresse
Tu plies, succombe à ce prodige
Ce vertige

Ces paroles murmurées
Comme un poison m'ont grisées
Je subis leur mélopée 
Impuissante à résister

Refrain

Souverain de tes exigences
J'insuffle en toi mon influence
Ta vie balance sur l'abscisse
Et l'ordonnée de mes délices

Dans l'élan de ma passion
Je m'accroche à la pudeur
L'attirance atteint mon cœur
Consumant mon abandon

Refrain

LA FIN DE MA FIEVRE

Mon cœur comme un oiseau
Voltige et s’évapore
J’aperçois mon aurore
Estompant mon bourreau

J’ai peur que tout s’affaisse
La douleur est funèbre
Tant l’illusion me blesse
Eteignez mes Ténèbres
Rallumez ma lanterne

Le réveil rugit dans ma tête
Mon cauchemar avoue sa défaite
J’entrevois la fin de ma fièvre
L’illusion se parachève

Le brouillard se dissipe
Libérant les décors
Sous d’épineux remords
Leurs sombres serres m’agrippent

J’ai peur que tout s’affaisse
La douleur est funèbre
Tant l’illusion me blesse
Eteignez mes Ténèbres
Rallumez ma lanterne

Refrain

Le miroir est brisé
Eclatant ton reflet
Au-delà du concret
L’abstrait s’est retiré

Refrain

La nuit s’est retirée
De mon âme tourmentée
Grâce au regard aimé
Mes maux ont succombé

Ainsi s’achève mon histoire
Sous le pinceau de l’espoir
Ai-je eu raison de lutter ?
Je ne cesserai de douter

L’amour qui m’appelle désormais
Aura-t-il raison des envies
Qui au fond de mon âme en paix
Ne demande qu’à venir à la vie

18 - FOLKLORE
Rêves... Rêves... Rêves...

Si c'est un rêve,
Je veux que l'illusion m'enlève
Pour m'entraîner dans ses mystères
Au delà des maux qui m'enserrent

Si c'est un rêve
Laissez-moi manquer le réveil
M'endormir au gré des merveilles
Révélées par les ménestrels

Si c'est un rêve, si c'est rêve, si c'est un rêve

Ecoute
Ecoute
Ecoute

A travers ciel et terre
Souffler le vent du folklore
Voiler le monde et ses décors
Sur l'accord du légendaire

Si c'est un rêve
Je veux bien croire à l'éphémère
Oublier le monde ordinaire
Ses défaillances et ses travers

Si c'est un rêve
Laissez-moi toucher l'irréel
M'évader vers un nouveau ciel
M'inventer d'autres citadelles
Si c'est un rêve, si c'est rêve, si c'est un rêve

Ecoute
Ecoute
Ecoute

A travers ciel et terre
Souffler le vent du folklore
Voiler le monde et ses décors
Sur l'accord du légendaire

Toute la vie devient un songe
Le jour sera votre mensonge
La nuit ouvrira ses promesses
Et se fera enchanteresse
Le temps se perd dans les chimères
Bouleversant tous vos repères
L'imagination devient reine
Et les émotions se déchainent

Refrain